Ouverture de la taverne

rampe discretement jusqu'a la table et prend la parole
Non merci aucune bière pour moi. Je ne bois que des jus de poireaux, tomates, artichauds et autres légumes. Je lis également l'avenir dans tout fruit légèrement pourri, pourri ou très pourri. Pour la modique somme d'un ou deux artichauds, de petite taille avec quelques reflets violacés.

Admin Messages : 67 Date d'inscription : 17/02/2008

- *en souriant * je n'est malheureusement pas d'artichaud sur moi mais je vous ofre volontier un jus de legume...Elvellon pour les infos se n'est point grave je s'upose qu'il me reste baucoup a aprendre par moi meme...néaumoin je sens une legere crainte dans vos yeux. Yaurai t'il quelqu'un dans cette sale qui vous fasse peur?

Tournant la tête de la jeune femme qu'il jugea qu'elle était simple d'esprit ou du moins c'est ce qu'elle tentait de faire croire. Il lui dit :
- Désolé ma belle mais je n'a pas sur moi d'artichauds, de petite taille avec quelques reflets violacés. Je ne savais même pas que cela existait...
Puis, il osa cette foi regarder Yunie dans les yeux et lui dit :
- Une inquiétude plutôt...Avec Ermanamer je n'ai rien a craindre... A part la magie. On ne peut rien contre elle. Cet homme là bas.. il me semble le connaitre, et si je ne me trompe pas il est un pretre d'un des dieux du Chaos.
Puis ses yeux se mirent à briller :
- Que savez vous, et que pensez vous du Chaos très chère Yunie?

Admin Messages : 67 Date d'inscription : 17/02/2008

-j'ai entendu dir que ce n'été pas le genre de personnes a qui se froter...et le chaos ne peu que etre mauvais a mon gout ou du moin d'apres se qu'on ma raconter ... c'est dur pour moi de donner mon avis j'ai plutot tendance a etre neutre ...enfin c compliquer il faudrai men raconter plus pour que je puisse vous dire exactement se que j'en pense... A voir vos yeux...on dirai que se sujet vous interesse...*en le regardant dan sles yeux * dites en moi un peu plsu sur le chaos je vous pris...

Ecoute, sans un bruit, et ne perds pas une miette de la conversation...

Les yeux dans les yeux, Elvellon lâcha à Yunie, mot à mot sons récit :
- Pour vous raconter ce que je sais du Chaos, il faudrait que je vous raconte ce que je sais de moi... non pas que je sois le chaos loin de là.
Pour faire court, à cause de ce dernier, j'ai perdu celui que je considérait comme mon frère, Telenhor. Et Ermanamer qui autrefois faisait parti du Chaos, a perdu a cause de ce dernier sa famille et son clan. Le Chaos fait des dégâts dans le coeur de l'homme que l'on ne peut imaginer, et il a retirer en nous ce qu'il y avait de plus cher au monde. C'est pourquoi, nous traquons désormais sans relache tout les adorateurs des Seigneurs Noirs. Et cet homme là bas en fait partit. Il faut se méfier des adorateurs du Chaos.. vous le savez, certains maitrisent la magie..

Admin Messages : 67 Date d'inscription : 17/02/2008

- en effet j'en est entendu parler...le coeur des hommes et plus brave que n'importe qu'elle tour de magie...je pense que votre quete est bonne et je compren maintenant votre point de vu...si cette homme est a craindre alors vous aver raison de rester vigilant...dit moi jeune fille je ne sait toujour pas ton prenom mais que pense tu de cette homme au fond de la sale ?

Prêtre de Chardros Messages : 195 Date d'inscription : 25/02/2008

Les frissons des spectateurs de son entrée, Draal s'en délectait. Il entendait des bouts de phrases sussurées, reconnaissait les mots "Chaos" ou encore le nom de son Dieu"Chardros". Il s'avança, toujours en balançant son corps de sa boîterie, en s'appuyant sur son bâton. La terre cuite de ses bijoux ainsi que ses colliers d'or émettait une rythmique de cliquetis alors qu'il paraissait regagner ses esprits dans des grognements contenus.
Puis il s'assit seul au comtoir, prit son temps et afficha un sourire aux lèvres, un sourire malsain, un sourire plein de projets. La bête était partie, certes, mais l'homme valait-il mieux ?

L'anonyme qui avait vu la scène se leva et à pas de loups avanca vers l'"homme"... Elle se posta a quelques pas de lui, immobile, le scruptant.

Fouillant dans son sac, elle en sortit une petite statuette de terre cuite et de paille representant vaguement un personnage maigrelet au visage horrifié. Elle le posa lentement sur le comptoire, toujours fixant des yeux le molosse.
Les doigts posés sur la statuette, elle la poussa vers l'homme, esperant attirer son attention avec le bruit de raclement que fit la statuette sur le comptoire de bois.

Sans dire un mot, l'air grave, elle retourna s'asseoir tout au fond de la taverne, remettant sa capuche sur sa tete...

Ermanamer suivait silencieusement la scène qui se déroulait devant lui. Se tenant dans l'ombre pour se faire oublier.
Cependant, il ne put s'empêcher, de faire lentement glisser sa main sur la poignée de son épée lorsque Elvellon demanda à Yunie ce qu'elle pensait du chaos. C'est qu'avec les paroles que la jeune femme prononça qu'il consentit à délaisser son épée, pour le moment du moins....

Cependant, il ne pouvait se débarrasser d'un étrange sentiment. Son instinct lui soufflait qu'il y avait quelque chose d'étrange dans l'atmosphère de cette taverne.

C'est à se moment que ses yeux s'arrêtèrent sur la masse informe qui était au comptoir. Il décida de l'observer, et compris à ses rictus, ses grognements, et les ornements qui pendait de son bâton, qu'il avait à faire à un chaotique.

Son sang commença à bouillir, il ne put empêcher son bras d'être irréductiblement attiré vers son flanc. Son épée semblait vibrer du fureur dans son fourreau, l'appel du sang se faisait de plus en plus fort.

C'est à ce moment que le tavernier, se présenta avec les pintes de bières.

Empoignant la chope de sa main droite, Elvellon regarda attentivement la scène qui se déroulait non loin de là au comptoir de la taverne...
Mais qu'est ce que c'était cette statuette... Il n'en avait jamais vu de semblable auparavant... Quel rôle jouait donc cet enfant... Désormais il faudrait jouer d'extrême prudence...

Elle chercha Elvellon du regard, attendant de croiser le sien.
Lorsqu'il la regarda enfin, son air grave se dissipa et fit place a un large sourire bienveillant, accompagné d'un clin d'oeil...

Le tavernier apporta quatre plats du jour bien qu'ils n'étaient que trois à table. Il posa les assiettes sur la tables. On aurait dit un plat de haricots avec des morceaux de boeuf a peine cuits... très ragoutant...
Regardant Lunyme, il se demanda vraiment ce qu'il se passait... Qu'est ce qui se passe nom de Donblas...

Ne bougeant pas pour ne pas s'attirer plus de problèmes qu'elles n'en avait déjà, elle fixait toujurs Elvellon avec un grand sourire, comme si elle cherchait à le rassurer...

Le sourire de la jeune femme rassura un peu le maitre de l'Ordre du Griffon. Mais cela ne l'empêcha pas de regarder la scène avec attention.
Il remarqua aussi à une table de la taverne un homme affublé d'un tabard noir et violet.. Surement un de ces miliciens... Et d'après le nombre de chopes sur la table, soit il se sentait vraiment seul, soit il attendait ses compagnons... Et alors là, il vaudrait mieux se faire discret. Mais pour l'instant, ils n'avaient rien à se reprocher...

Prêtre de Chardros Messages : 195 Date d'inscription : 25/02/2008

Alors que Draal tranquillement fouillait dans sa bourse pour trouver les objets qu'apprécient tant les hommes faibles, ces bouts de métal qu'il fit immédiatement virevolter sur le comptoir.
"-Moi vouloir viande, viande crue !"
On lui posa sur une planche de bois avec un couteau un bon morceau, apparemment une énorme côte de boeuf (tout frais tuer) -"il avait plus que payer le prix pour !", se disait l'aubergiste voyant un pigeon-qu'il commençait à attaquer avec ses dents, arrachant la chair et la mastiquant bruyamment. Le sang dégoulinait dans sa bouche puis suivait le chemin du menton, allait tremper sa barbe pour dégouliner sur le comptoir et sur ces fourrures.
Il entendit un raclement sur le comptoir. Apparemment, une frêle jeune main venait de lui glisser jusqu'à lui une statuette de terre cuite. Draal ne bougeait plus. Il renifla à nouveau dans la salle, il cherchait convulsivement...Puis il saisit la statuette.
"Moi content cadeau, bel objet, joli visage de terre !"Il avait ce sourire ensanglanté habituel.
"Mais manquer quelque chose statuette !" Il prit un morceau de viande et le pressa au-dessus de la statuette. Il le tortilla dans tous les sens comme pour en faire sortir le jus d'un fruit. Le sang dégoulina sur la statue et Draal psalmodia quelque chose dans une langue à glacer le sang du néophyte. Du chaotique à n'en point douter. Il y grava une étoile à huit branches puis la reposa là où il l'avait trouvé.
Son sourire devenait crispé et de toutes ses dents il se tournait vers ce qui lui semblait sentir la Loi.

Il eut des spasmes, il se remuait dans tous les sens, grognait à nouveau. Encore ces tics nerveux ! A la fin de ce qui ressemblait à une danse macabre, il se dressa, debout, de toute sa taille. Il ne semblait plus boîter, non, il avait une autre façon de se déplacer. Il venait de se civiliser d'un coup...et quand il s'approcha d'une table, il surprit beaucoup de monde :
"Alors mon brave Elvellon, cela faisait longtemps n'est-ce pas ?"
Puis il prit place à la table.

Ermanamer observa l'arrivée du chaman à sa table. Il savait que c'était une provocation, il ne voulait donc pas provoquer de trouble alors qu'il venait d'arriver. Cependant quand Draal s'approcha d'Elvellon, il ne put se retenir.

Dans la salle, retenti un doux tintement de métal. A n'en pas douter quelqu'un avait dégainé son épée....

Elvellon avait regardé l'homme faire son rituel sur le comptoir... Cela le révulsait...
Puis il avait vu cet homme adopter une tout autre posture et s'approcher de sa tablé. Et quand ce même homme s'adressa à lui, Elvellon revit dans sa tête tout les moments où il l'avait par le passé croisé... La charge contre la milice, L'invocation du démon...La mort de Telenhor... Il revivait tout ces moments.
C'est la note caractéristique d'une épée sortant de son fourreau qui lui fit reprendre ses esprits... Avant même qu' Ermanamer ne puisse dégainer complètement son épée, Elvellon lui mit sa main dessus le forçant ainsi à rengainer l'arme...
C'est alors qu'un rictus glacial se lut sur ses lèvres lorsqu'il souffla :
- Draal.... Ainsi tu es toujours en vie... Il n'est plus bon pour toi de te mêler à nous... Je te donne une seule et unique chance de t'expliquer sans quoi... Tu ira retrouver tes semblables...
>>C'est bien parce que jadis j'ai servi sous tes ordres par l'intermédiaire de Zaranda, que je ne t'étripe pas sur le champs...
Nous t'écoutons...
Puis se il se tourna vers Yunie et d'un regard il essaya de lui faire comprendre qu'elle ne devait en aucun cas intervenir et risquer sa vie inutilement si la rencontre tournait au vinaigre, il ne voulait pas qu'il y ai des morts... innocents en tout cas... C'était à cause de lui qu'elle était à sa table, il ne voulait pas que ce soit à cause de lui qu'elle meurt...

Prêtre de Chardros Messages : 195 Date d'inscription : 25/02/2008

A ses mots, Draal ouvrait des yeux ronds, comme s'ils allaient s'exorbiter.
Son sourire s'agrandissait de plus en plus et il s'esclaffa d'un rire moqueur.

"Mes semblables ? Tu parles de la Meute ? Pourquoi m'en retourner les voir ? Ils ne sont pas si loin ! La Meute est encore en vie, tu ne le savais pas ? Que de souvenirs tu m'évoques là !!" Un nouveau tic nerveux, Draal semblait lever ses épaules tout en secouant sa tête, lui donnant l'espace d'un instant l'allure d'un corbeau.
D'un geste vif il grimpa sur la table, renversant chopes et bougeoir dans un grand fracas. Son visage se tenait à deux doigts de son interlocuteur, si proche que ce dernier pouvait sans doute sentir l'haleine fétide du chaman. Et il hurla, son visage crispé de colère :
"TOI PAS AVOIR A DONNER ORDRES A MOI ELVELLON !!! MOI PAS TE CRAINDRE PETIT GUERRIER !!! TOI PUE LA LOI DESORMAIS !!!"
Il regagna immédiatement sa place.
"Moi être ici pour autre raison que chamaillerie ! Moi être venu prévenir toi et même autres dans taverne. Moi être messager de Chardros, et moi pas savoir pourquoi lui vouloir avertir vous." Il s'adressait miantenant à toute la taverne élevant la voix.
"Vous croire être bien dans auberge ? Vous bien à boire ? Vous faire comme jeune fille à statuette et cacher sous table ! Melniboné venir ! Et vous aucune chance ! Vous avoir fait erreur, vous attaquer Melniboné, mais pas réfléchir ! IDIOTS !!! Maintenant, eux colère réveillée !!! Nous tous payer !"
Et pendant que Draal parlait, la lumière des bougies s'amenuisait progressivement jusqu'à s'éteindre. Quand Draal eut fini de s'exprimer, la salle était sombre, la fumerolle s'élevait de chaque mèche. Et même le feu de cheminée paraissait craintif, n'étant plus que braises bien rouges.
Le messager de Mort se leva et prit quelques fagots, de la paille et une bûche, puis raviva le feu.
"Pour ça que moi être ici."

Un oiseau sur le rebord de la fenêtre… Deux yeux ronds, braqués au travers des carreaux sales.
Un rat des chants lové dans la cloison de bois vermoulu du comptoir, toutes oreilles dressées.
Un chat sauvage, sur le toit de l’établissement, guettant les alentours.

La situation à l’intérieur semble s’apaiser.

L’homme, à plusieurs lieues de là, couché sur un tapis de fougères, observe, attentif à tout déséquilibre.

La porte s'ouvrit à nouveau, grinçant sur ses gonds, gonds qu'Ermanamer avait déjà bien maltraités auparavant. Une silhouette s'avança dans la salle de l'auberge et renversa en arrière la capeline qui lui camouflait le visage.
Lova observa la salle, plissant légèrement les yeux pour que ses yeux s'habituent à la pénombre qui avait laissé la place à la clarté de l'extérieur.
Elle passa la main dans ses courts cheveux pour les ébouriffer un peu et assura sa prise sur la poignée de son épée qui pendait à son côté droit par un baudrier. Elle inclina sa tête des deux côté pour détendre ses muscles et mieux répartir le poids de son bouclier, maintenu dans son dos par une large lanière de cuir fermée par une boucle. Un léger mouvement le long de sa cuisse gauche lui rappela la présence rassurante de sa hache, accrochée à sa ceinture. Elle tapa deux coups légers sur son tabard blanc et noir pour en enlever le peu de poussière qui le maculait.
Elle n'avait pas cessé de jeter un regard circulaire sur la salle, vraisemblablement à la recherche de quelqu'un.
Elle finit par repérer Elvellon et Ermanamer. Ils étaient attablés à une table au fond de la salle, en compagnie d'une autre jeune fille.
Elle s'avança vers eux d'une démarche souple et leur parla d’une voix détendue.
"Salutations, Maître! Bien le bonjour, Général! Puis-je me joindre à votre aimable tablée ?"
Elle se tourna vers la jeune femme qui était assise avec eux.
"Bonjour à vous. Mon nom est Lova. Nous ne nous sommes jamais vu ce me semble. Enchantée."
Elle lui tendit la main avec un sourire amical.

Admin Messages : 67 Date d'inscription : 17/02/2008

le regard que Elvellon l'avais jeter precedament lui fit comprendr equ'il ne fallait pas s'en occuper...elle n'en penser pas moin que cette homme gigantesque ferai mieu de se laver les dent au lieu de crier... repas fichu encore une foi. soudain une jeune femme arriva et lui tendi le bras. Elle s'appeler Lova et sans aucune hesitation yunie lui tendu sa main a son tour

-enchanter! je suis Yunie... le repas et les chopes son parterre mais je me ferai une joi de vous accueillir ici!

Elle repondit énérgiquement
Lova! Lova! ca nme dit rien!
Elle se mit a la renifler
ha...ha d'accord...oui...d'accord...
elle se rassit d'un coup, dévisageant Lova
Je n'oublie jamais les visages. Jamais. Jamais. Ni les odeurs des gens. je n'oublie jamais les odeurs des gens.

Applaudi Draal ...

Si les melnibonéens étaient capables de nous detruire ils l'auraient déjà fait depuis longtemps ...

Mais bon si ton Dieu t'as parlé et prévénue d'un grand mal ... et puis non Chardross n'est il pas le dieu de la mort ... celui qui colecte les âmes.. le faucheur ... une guerre ne peux que lui plaire ... Vas collecter des âmes ailleur et cracher ton venin corompu par le chaos loins de cette endroit où regne une certaine plenitude.

Prêtre de Chardros Messages : 195 Date d'inscription : 25/02/2008

Draal se tourna vers Zorbutor et marqua un grand silence en le regardant fixement dans les yeux.
Zorbutor avait-il vu juste ? Draal le regardait toujours.
"-Toi pas aimer mon venin ? Surtout quand goût de vérité hein ? Toi avoir peur ? Qui payer toi pour te battre ?" Il venait d'appuyer le mot "venin" en imitant la prononciation et l'intonation de voix de Zorbutor. Il affichait un sourire moqueur.

"Moi pas savoir grands projets de Chardros, moi porter message, peut-être juste pour répandre peur, comment savoir ? Ou alors toi voir juste, et moi tromper tout le monde ! Mais sûr, dans tous les cas, grande guerre avoir, et beaucoup morts, fuyards ou soldats ! Chardros content de l'inévitable, sûr, c'est sûr !". En grimpant et s'appuyant contre la cheminée et par un saut, Draal se retrouva dans les poutres apparentes du toit de la taverne, observant les autres comme un chat regarde une souris.
"Moi rester regarder effet venin maintenant."