Ouverture de la taverne

- Draal votre collegue va me le payé... Prend sa crétin!

L'aubergiste passa derriere ashgall, lui attrapa l'épaule et lui balanca une droite

- Je vais encore devoir m'etablir ailleurs grace à ta betise!!

Les monstres dans l'auberge était tout en flamme, la projection de leur sang était enflammé aussi, mais cela avait le mérite de les finir... L'aubergiste alla chercher les clientes de l'auberge qui etait refugier derriere quelques tables pour les faires passer derriere le comptoir et leur donna une toile epaisse resistant au feu.

- Et par ou on s'echappe maintenant? Le toit aura prit feu d'ici peu lui aussi!

Il restai un de ces monstres sur pieds dans la taverne alors que les autres semblaient suivre la formation Akkylin des Griffons.

Amuser par "la gifle" que venait de lui mettre l'aubergiste, Ashghal devait admettre qu'il avait fait du beau boulot : l'embrasement des monstres avait provoqué l'embrasement de l'auberge et dans le chaos ambiant peut être même que des innocents mourraient brûler dans les flammes... Car les démons n'ayant pas d'âmes, le Moissoneur ne devait pas être encore satisfait de lui.

Mais !? Où était passé le Relais ?

"- Draal où êtes vous ?!"

Alors qu'il avait perdu de vue le chaman et qu'il ne ressentait plus sa présence Asghal fut submergé par les visions des massacres passés, tous ces morts, tous ses êtres peureux et sans défenses donnés en offrandes...Trop...TROP !

"- TROOOOP !!!"

Au milieu de l'auberge en flammes, Ashghal sembla s'assoupir debout, fermant les yeux, l'épée pendant jusqu'à terre.

Le dernier monstre de l'auberge se dressa les muscles tirés et hurla de rage. Un long hurlement puissant et sonore.

- "WHHHAAAAAAAAAAAAAAA*...*"

Le hurlement s'arrêta de façon si brève que les personnes présentes ne purent s'empêcher de regarder ce qui a causé cet étrange arrêt. un homme en armure de cuir avec comme spallières des tètes de loup venait de surgir derrière la créature et profitant de son inattention lui tranchant la gorge avec ces étranges lames en forme de croissant de lune.

- "Draal qu'est ce que tu fou ici !? En plus avec les loyaux ! La meute attend ton retour depuis des heures !! Ashghal espèce de soulard encore à cuver !"

Pendant que le nouvel arrivant s'égosillait le monstre régénéra sa gorge et se leva silencieusement voulant profiter de l'inattention de son agresseur et ainsi se venger. Il leva ses poings puissament serré et les rabattit violament vers le sol dans un fracas assourdissant. Le monstre ne put que constater l'air ahuri qu'il avait broyé un courant d'air.

*ZiiiiiiiP* *Boum*

La téte du démon tomba sur le sol une fois de plus la finesse l'emporta sur la brutalité.

- "Les loup de Sang ne sont de faible créature comme toi batard les dieu m'ont récompenser en m'accordant une forme humaine... mes reflexes sont toujours la !
Mais je pense que ta tète aura du mal à repousser"

Il planta la pointe de sa lame dans la téte du démon et la leva au dessus de la sienne laissant couler de façon abondante le sang sur ces cheveux long.
- "Drall qu'elle sont les ordre !"

Il continuait à escalader lorsqu'il entendit en bas un souffle...Des flammes, et celles-ci dévoraient petit à petit bois, paille et chair. Alors qu'il achevait son ascension la chaleur du feu le cotoyait. Difficile d'escalader, ses sens étaient encore engourdis, sans doute le résultat de toutes ces émotions, blessures et drogues. Epuisé, il finit par se hisser sur un pan de toit encore stable pour reprendre son souffle.

La pluie battait son fort aussi était-il à l'abri d'un geyser de flammes pour embraser ses fourrures miteuses. La respiration forte, Draal ne put s'empêcher de tousser. En retirant sa main, il vit celle-ci tâchée de sang et sentit une viscosité lui couler dans sa barbiche.
"-Maladie reprendre...tsss..."

Son esprit s'absenta, il fallait se reposer puis faire le point.
Il reprit pleinement conscience peu de temps après en entendant une voix familière s'élevant au dessus de toute la bataille, hurlant :
"-Draal ! Quels sont les ordres ?"
"Oh ! Le jeune loup de sang. Alors eux être ici, la Meute, eux rejoindre bataille. Bonne chose !!!" marmonnait-il pour lui-même.

Quelque chose frappait Draal. Juché sur le toit, les fumées de l'incendie commençant à s'élever, le chaman observait attentivement le combat des Giffons.
"-Tous les démons se relever. Etrange...Pas tous normalement. Quelqu'un aider démons. Si ça continuer longtemps, tout le monde tomber. Et pire, moi sentir mauvaise chose, âmes pas partir pour Chardros. Qui prendre ?"
Tel un guetteur sur le pied de guerre, le prêtre de Chardros scruta les alentours de l'auberge. Il se chuchotait :
"-Où toi être ?...Toi te montrer...Mmmmhhh...Là !!"
Non loin de la bataille, au coin d'une ruelle proche se tenait en tant qu'observateur un être emmitouflé dans une épaisse cape. De sa capuche le masquant on ne voyait que le bas du visage et ses petites lèvres s'agiter.
"-Toi psalmodier moins bien quand moi bouffer ta langue !"
Draal se dressa au bord de l'énorme trou de la toiture :
"-Ashghal ! Jeune Loup ! Vous sortir et suivre moi derrière taverne ! Nous partir en chasse !"
Un sourire carnassier s'affichait sur le visage du chaman.

Dans la petite cave, l'air oppressait les poumons du jeune prêtre. Il lui fallait sortir d'ici et vite. Se dirigeant tant bien que mal jusqu'à la porte, il fut projeté dans le fond par l'explosion de quelques bouteilles si chère à l'aubergiste. Les issus étaient bloquées. Se croyant perdu, Eldicar commençait une prière désespérée quand il aperçu l'extérieur depuis un trou dans le mur rongé par le feu.

Il récupéra ses affaires en se cachant le nez, prit tout l'élan qu'il put et fonça, épaule en avant, dans les planches qui cédèrent sous son point. Le jeune homme se retrouva au milieu d'une ruelle où trois démon s'acharnaient sur le cadavre d'un paysan. Les bêtes immondes laissèrent alors la carcasse pour se lancer à la poursuite d'un gibier bien plus alléchant. Les yeux d'Eldicar passèrent de son bâton aux créatures, des créatures au bâton, et décida d'allonger son espérance de vie en fuyant vers l'autre côté.

C'est alors qu'il arriva au milieux de la place du village, où livraient bataille ses frères d'arme.

Quelque part dans une ruelle près de l'auberge :

Anténor venait de récupérer péniblement son arme. Son compagnon d'infortune (l'homme au sabre) était en bien mauvaise posture. Les deux autres monstres s'avançaient vers lui alors qu'il était encore dans la boue. Anténor analysa la situation rapidement. L'homme au sabre était un bon combattant mais il était blessé. Anténor, lui, ne connaissait que quelques bases d'escrime que son père lui avait appris. Les créatures allaient les tuer tous les deux. "A moins que... je parte maintenant, pensa-t'il. Les "choses" s'occupent de lui et ne font plus attention à moi." Au fond de lui, Anténor ne voulait pas abandonner cet homme qui l'avait aidé, mais le choix était simple : mourir avec lui ou vivre. Il prit sa décision et, malgré la douleur de son dos, il fuit dans une autre ruelle.

Soudain, il entendit un cri. C'était Draal : "Ashghal ! Jeune Loup ! Vous sortir et suivre moi derrière taverne ! Nous partir en chasse !". Anténor vit aussi que la taverne brûlait. Ses compagnon avaient donc survécu malgré leur folie de rester dans le bâtiment. L'espoir l'envahissait de nouveau et il rejoigna Draal derrière la taverne. "Draal ! Content de te voir en vie. Mais au fait, qui appelles-tu "jeune loup" ?"

La voix tonitruante de Draal couvrait le fracas ambiant dans l'auberge.

Soudain le Lien était rétablit.

Le chaos cauchemardesque dans l'esprit d'Ashghal, qui l'avait ébêté pendant une minute, se dissipa. Mais la ferme volonté de tuer et sacrifier revint le dévorer.

Ashghal se murmurant à lui même : "Tiens, l'auberge est en flamme c'est vrai"

Ragardant Draal puis son comparse chaotique il hurla : "-Ashghal, prêt au massacre !" ; avant de s'engouffrer dans les flammes vers l'arrière de l'auberge.

Le chaman eut du mal à redescendre le toit et s'accrocha au bord avant de se laisser tomber, son bâton le précédant dans la chute. Relevé en se frottant l'arrière-train, le chaman saisit son bâton pour se redresser. Un bruit venait d'un coin de l'auberge. Craignant la venue d'une de ses horribles créatures Draal se terra derrière un tonneau, le bâton en oblique et la dague au poing. Il s'agissait seulement d'Anténor.

"Draal ! Content de te voir en vie. Mais au fait, qui appelles-tu "jeune loup" ?"
Le chaman fixa son acolyte dans les yeux avec toujours ce sourire inhumain.
"-Ah oui ! Toi pas bien connaître encore...jeune loup être bête sauvage tenue dans corps d'homme. Moi te présenter lui plus tard."
Sur ces mots, un choc retentit très proche.
"-Ashghal, prêt au massacre !" La porte éclata formant un crachat de flammes accompagné d'un lourd impact, tel une explosion.
Le corps roula à terre et se redressa immédiatement, il s'agissait effectivement de son compagnon Ashghal, les vêtements roussis.
"-Moi avoir déjà dit à toi Ashghal, moi pas aimer viande trop cuite !"
Sur cette pointe d'humour Draal regarda en direction de l'intérieur de l'auberge.
"-Manque plus que Jeune Loup et nous partons." Il redressa la tête en direction des deux autres "Maintenant nous être discrets, nous contourner pour traquer Sorcier. Vous suivre moi et pas questions, pas bruits, rien !"

Les Griffons avancaient, inlassablement, sans ralentir...
Après tout, ils faisaient ce à quoi ils étaient formé, ce pourquoi ils vivaient.
25 mètres... Ils avaient fait la moitié du chemin pour arriver au écuries où se trouvaient encore leurs chevaux...
Au moment où il tranchait la jugulaire d'un monstre qui se jetait bras tendu vers lui pour lui arracher le médaillon, il sembla au maitre de l'Ordre que l'on essayait de l'interpeler depuis la taverne, mais avec la distance, le bruit du combat et la pluie, il était absolument impossible d'entendre quoi que ce soit venant de la taverne.
Machinalement il tourna la tête vers l'auberge, et pus, au dernier moment, éviter la charge d'une de ces bêtes...
Plusieurs de ces choses qui avaient été occis, se relevaient, et refermaient leur étau mortel autour des Griffons...
Elvellon cria à plein poumons pour couvrir les bruits du combat :
"PLUS VIIITE ! ALLEZ ALLEZ ALLEZ ! AUX ECURIES !"
C'est à ce moment qu'il vit Eldikar qui se trouvaient derrière les lignes qu'ils devaient traverser... Juste devant les écuries ! ! Une lueur d'espoir dans ces ténèbres chaotiques apparaissait enfin :
"ELDIKAR LES CHEVAUX ! LES CHEVAUUUUUX ! PRENDS CES CHEVAUX !"

Plus que 20 mètres...

Les cheveux perlant du sang frai du démon dark'on suivit Drall sans un mot dans les flammes afin de sortir de l'auberge. Il ne tint pas compte d'anténor qui ne semblais pas le connaitre.
Arrivé a l'extérieur de l'auberge il vit la silouette de l'homme caché dans les ombres lointaines et dit :
- "je vous suis !"
Avant de disparaitre dans les tenebres...

Eldicar vit Elvellon lui crier des ordres qu'il ne put entendre à cause du bruit de fracas de la bataille. Il regarda autour de lui pour voir ce qu'il montrait du doigt, mais ne vit que des maisons, une écurie, et une poule fuyant à toute patte pour sa vie. Il retournait la tête pour chercher son frère d'arme, quand il sentit un violent coup dans la poitrine qui lui coupa le souffle, et ses pieds s'arrachèrent au sol.

C'est quelques minutes plus tard qu'il reprit connaissance dans l'écurie. Il se redressa et regarda autour de lui. Les chevaux n'étaient plus là. Ils avaient fuit droit dans la mêlée, se dirigeant vers les soldats de la loi. Mais pourquoi avaient-ils foncé dans la bataille alors qu'il auraient put partir dans la plaine ?

Et avant que le jeune prêtre est put trouver une explication rationnelle au problème, il fut sortit de ses pensées par un hénissement se rapprochant de la plainte sinistre d'un mourant. Quand il se retourna, Eldicar vit un chevalier vêtu d'une armure dont la couleur ébène semblait se mouvoir comme si un cœur putréfié lui donnait vie, monté sur un destrié noir. La cavalier sorti une longue épée de son fourreau...

10 mètres...
Ils ne leur restaient que 10 mètre lorsque Elvellon vit Eldikar se faire violemment projeté dans les écuries par une de ces bêtes. Mais au moment où il croyait perdre son ami, les chevaux de l'écurie poussèrent de terribles hennissement, et arrachant leur brides, partirent au grand galop et piétinèrent le monstre au passage. Qu'est ce qui avait bien pu les effrayer ainsi ?
Elvellon para un coup venant de sa gauche d'une épée, enfonça son autre épée libre dans le flanc de la bête trop audacieuse qui avait cru profiter d'un moment d'inattention. Retournant ses regards vers les écuries, le maitre des Griffons, vit la cause de la fuite de leur chevaux... Un chevalier noir comme la mort, dégageant une aura démoniaque était entré dans les écuries et s'approchait désormais du prêtre...

Elvell retira son épée du flanc du monstre et tenta d'en embrocher un autre qui surgissait dans son dos. Cependant, il venait de penser à autre chose que le combat, et sa concentration se traduisait dans des mouvements de moins en moins précis.
Le monstre fit tomber Elvellon à la renverse. Ses griffes en avant, il essayait d'attraper le médaillon... Une hache vint se planter dans le crane de la bête, la tuant net.
"Merci Lova" pensa Elvellon...
Se relevant aussi vit qu'il put, il vit les chevaux, ses chevaux, s'en aller par la plaine...
Un sifflement aigü sortit des lèvres de celui que les Griffons appellent le Discret. Les chevaux firent volte face, et foncèrent vers leurs maitres. Ces chevaux étaient dressé dès leur naissance à faire face au combat, et le tumulte des armes ne les effrayaient pas.
Elvellon le Discret voulu porter le médaillon à sa main plus par acqui de conscience que pour vérifier si il était toujours là. Tournant la tête vers la place où il avait vu Eldikar pour la dernière fois, il vit ce dernier debout quelque mètres plus loin de sa position initiale. Le chevalier ténébreux s'approchait de lui d'un pas sûr...
Les chevaux les avaient rejoins et se cambraient, assenant des coups de sabot aux malheureux monstres qui tentaient de les atteindre.
Elvellon saisit le sien par l'encolure et vit ses compagnons l'imiter. Sans attendre plus longtemps ils partirent au grand galop.
Ils devaient partir loin d'ici.. mais laisser son prêtre à une mort certaine le mettait dans une rage folle.
Mais il n'avait pas le choix... tentait il de se convaincre pendant qu'il galopait a bride abattu.
Que faire...

Le médaillon avant tout... il n'avait pas le choix...

Ermanamer commençait a sentir l'effet de la potion se dissiper, au moment où il sauta à cheval. "Par les seigneurs blancs, on a eu chaud", pensa-t-il.
Sa tête, se tourna vers son chef pour la direction a suivre, c'est à ce moment qu'il le vit dans ses yeux un trouble.
Il suivit le regard d'Elvellon. c'est à ce moment qu'il aperçu le prêtre et l'ami de son chef. En une fraction de seconde, il comprit le trouble dans lequel était pris le Maître de l'Ordre. Il ne restait plus qu'une chose à faire.

- Elvell, cria Ermanamer pour se faire entendre. Tu n'as pas le choix, tout le monde sais ce qui l'attend en entrant dans l'ordre, il faut partir. Je vais me charger de lui, prend Lova et Lanka, tu en aura fortement besoin, moi grâce à la potion je vais aller aider ce pauvre diable de prêtre.

Sans attendre, les protestation de son chef, il fit partir au grand galop sa monture. Celle-ci projeta des mottes de terre sous son impulsion.

Le plus discrètement possible, le petit groupe passait de ruelle en ruelle. Spectateurs de la bataille que livraient les Griffons, la petite ost se maintenait silencieuse quand aux évenements. Ils virent non loin des écuries surgir un Chevalier porteur d'une armure noire de plates complète dont l'ouvrage semblait sortir tout droit des enfers.
"-Mabelode...Lui serviteur Mabelode, mais moi ressentir chose étrange" souffla le chaman à ses compagnons.
Soudainement interloqués par la scène, le petit groupe stoppa net. Alors qu'au plus fort de la bataille les Griffons purent enfin monter leurs chevaux et gagner un avantage considérable, ceux-ci commencèrent à se séparer et converser sur des ordres longuement énoncés. Tout cela à la barbe des démons piétinés et tranchés.
"-Mais...eux avoir oublier ??".

Les créatures comme à leur habitude se relevèrent, et profitant de la garde baissée des Griffons, celles-ci les prirent par surprise. Alors que l'un d'eux chargeait avec ferveur le Chevalier Etrange et tournant le dos à la scène, un monstre à la musculature noueuse mais imposante planta ses griffes dans le flanc de la monture du Maître des Griffons, fit tourner la bête sans que le cavalier n'ait le temps de comprendre pour projeter l'ensemble contre deux autres Griffons montés. Les chevaux s'écroulèrent dans de grands hénissements d'agonie et les cavaliers s'envolèrent, certains moins chanceux que d'autres pour finir sous un cheval. Le fameux Lanka Thornrage semblait mal en point, coincé sous sa bête. On vit le Maître Elvellon faire une rude chute sur son flanc gauche. Un choc rude, tandis que les autres Griffons se faisaient désarçonnés tour à tour par les ignobles bêtes. La bataille reprenait donc de plus belle mais avec un avantage cette fois-ci considérable pour les assaillants.
"-Eux se croire invincibles ! Eux payer prix de prétention..."marmonnait Draal.

La troupe approchait dans le dos de la cible encore en transe et concentrer sur la bataille, pouffant à la farce qui venait de se dérouler sous ses yeux avides de sang. Ayant contourné la rue pour l'atteindre par surprise, Draal chuchota :
"-Sortez armes frères, moi vouloir manger sa langue ! Et vous méfiant, lui sembler dangereux."

Lova était restée un instant inconsciente mais ouvrant les yeux elle vit un des monstres lever son énorme poing, pareil à une masse d'arme, en direction de son visage. Ah non ça non elle ne finirait pas brouillée !!!
"NOOOOOOON!!!"
Elle roula dans la boue et porta un puissant coup du revers de sa hache
Elle tressaillit ... une de ses jambes était fortement touchée elle devait économiser ses mouvements.
Elle porta des regards autour d'elle, tout en continuant à distribuer des coups de hache à la ronde. Lanka était coincée sous sa monture. Il fallait qu'elle aille l'aider coûte que coûte.
Ils s'étaient fait prendre par surprise ... ils avaient trop traîné.
Lova ramassa son bouclier au moment ou un nouveau monstre se jetait sur elle. Elle le reçu avec un coup de bouclier dans les machoires. La créature se roulait dans la boue les deux mains sur la bouche d'où s'échappait un flot de sang noir.
Lova reculait en boitillant vers Lanka prenant garde aux créatures qui l'encerclaient ... quelle plaie... la fatigue, ajoutée aux blessures de sa chute, commençait à la tirailler. NON!!! Ne pas faiblir !!! C'était contraire à la loi des Griffons. Elle redoubla d'efforts Tentant d'apercevoir son maître quelque part dans la mêlée. Mais tout ce qu'elle pouvait voir c'était les membres des chevaux qui s'agitait encore frénétiquement sous les derniers spasmes.
A nouveau un monstre se jeta sur elle et lui entailla le bras droit. Lova lui rendit la pareille d'un coup de hache.
Un grognement derrière elle l'interpela. Après un nouveau coup de hache, et donc un nouveau répis de quelque secondes, elle tourna la tête et ses yeux s'écarquillèrent. Le monstre qui était la cause de leur chute s'approchait d'elle lentement très lentement, ricanant par avance de la nouvelle vie qu'il allait prendre. Ses longues griffes, au bout d'énormes mains, touchaient presque le sol ... c'était comme si dix faux se préparait à répendre le souffle froid de la mort en lacérant impitoyablement Lova.
Soudain des exclamations de paniques, des cris, un hennissement ...
Le monstre leva son long bras. Lova se baissa à temps et sentit le sifflement aigu de l'air entre les griffes de la bête. Un ombre passa au dessus d'elle, accompagnée d'un hénissmeent retentissant. Sleipnir ! Sleipnir se cabrait furieusement devant le monstre éberlué, l'obligeant à reculer. La boue et le sang constellaient sa robe. Un entaille plus profonde encore barrait le poitraille du palefroi, laissant pendre un lambeau de chair sanguinolant. Une bouffée de reconnaissance amplit le coeur de Lova envers on cheval.
Cela laissa un moment de répis à Lova qui se jeta de tout son poids sur le cadavre du cheval de Lanka pour le pousser et ainsi dégager son compagnon d'arme et lui permettre de respirer.
Un hénissement suraigu déchira l'air et le gros corps de Sleipnir, transpercé de part en part par les énormes griffes s'éffondra lourdement dans la boue dans une gerbe de sang.

Damnées créatures du Chaos !
Elvellon se releva péniblement, et se toucha son flanc gauche qui lui faisait terriblement mal... deux cotes fêlées...au moins...
Dans la chute il avait perdu ses deux épées courtes... Il lui en restait la dorsale... sa favorite, Daghelen la Sacrée.
A peine debout, une bestiole lui sauta dessus. Il para le coup avec Daghelen, et, pendant ce temps, il libéra le mécanisme qui gardait la lame caché dans son gantelet gauche...et lui enfonça cette dernière entre les deux yeux... l'endroit le plus tendre du crâne.

Elvellon essaya tant bien que mal de se rapprocher de Lova et de Lanka... La Général galopait toujours vers le prêtre fauchant à son passage les quelques monstres qui essayaient en vain de l'arrêter.
"- LOVA ! PÉRIMÈTRE AUTOUR DE LANKA... on danse avec la mort !"
Elvellon donnait tout ce qu'il avait dans le ventre pour protéger son compagnon coincé sous son palefroi.
Une gerbe de sang vint souiller tout son coté droit... Le cheval de Lova venait de se faire déchirer sous les griffes d'une bête qui semblait sortir tout droit des enfers...
Situation désespérée...et dire qu'il avait eu la folie de croire un instant qu'ils s'en étaient sortit...
Il tourna la tête vers Lanka et vit se dernier s'évanouir sous le coup de la douleur et de la fin de l'effet de l'élixir de rage...
Désormais, c'était avec la rage du condamné que Maitre Elvellon le Discret se battait... Il ne mourrait pas avant d'avoir tuer le plus possible de ces créatures... ce serait une belle mort, il avait bien servit Donblas...
On comprenait pourquoi les Griffons le surnommait le Discret... sans un bruit, il se battait, semblant executer un balet silencieux.
La bête responsable de ce désastre était tout prêt... C'était elle ou lui...

Tout d'un coup un cor sonna au coeur de la nuit.

BRAAAOUUUUUUUUMMMMM

Une dizaine de cavalier portant les couleurs noirs et blanches sortir de la fumée. Ils avaient apercut les batiments en flammes.

"Tener bon chevaliers, ces vils créatures porte la souillure du chaos, renvoyer les dans les ténèbre"

Mordos, fidel lieutenant d'Elvelon, Harangais les hommes au combat. De nombreux monstres, qui tentaient de se relever, furent pietinés par la charge.
Voyant que leur seigneur était en difficulté, les cavaliers se portairent à son secour.

"En formation autour de notre Maître, il est en mauvaise posture, protégés le au péril de votre vie !".

Lova fut heureuse de voir arriver son maître. Elle assura sa prise sur sa hache et redoubla encore d'effort, malgré la douleur qui la lançait dans le bras. Son bouclier pesait lourd ... trop lourd ... mais non elle ne montrerait pas de signe de faiblesse. Elle para, trancha, para brouilla, para, décapita ... Sa vue se troublait un peu...
Soudain un coup de poing s'abattit sur sa nuque et la plaqua au sol. La boue lui obstruait la bouche et le nez... Soudain, au loin, elle distingua le son d'un cor, puis d'une cavalcade. ... et elle fut libérée. Elle roula le plus vite possible pour évite les sabots d'un cheval ... une cavalerie de dix hommes venaient d'arriver. Zaranda !
Maintenant c'était bon ! Ils pourraient s'en sortir ! Un bouffée de courage releva Lova et elle s'essuya le visage du revers de sa manche, se remettant en garde.

Pendant tout ces evenements, l'aubergiste avait bouger, beaucoup...
Après avoir fait sortie les derniers client de l'auberge et mit son argent en lieu sur, il retourna dans sa piece et enfilla une armure de couleur pourpre qui semblai avoir bien vecu mais gardait une robustesse certaine, elle avai notament beaucoup de trace de brulure et les gantelets etait d'un noir charbon, elle etait d'un bon compromi entre son poids et sa solidité qui permettai de s'equiper d'elle rapidement, de plus elle paraisai bien trop grande pour l'aubergiste...
Puis le tavernier empreinta une porte dissimulée par un tissu ou se trouvai des cages suspendus et au mur des chaines ou un homme se trouvai enchainé entourer par des pierres posé sur le sol;
L'aubergiste lui parla dans un langue etrange puis il enleva une des pierres qui l'entourai, l'homme affaibli semblai se mettre en transe et marmonai. Il lancai un sort.
Les muscles de l'aubergiste se mirent à gonfler pour venir plaquer a l'armure qui maintenant lui allai beaucoup mieux, puis c'est son arme qui prit feu, elle s'embrassai furieusement. Puis il remonta dans l'auberge en feu pour en sortir, il etait meconnaisable.

Anténor suivit Draal silencieusement, accompagné d'Ashgal et du Jeune Loup. Il voyait les Griffons se battre avec l'énergie du désespoir et ne put s'empêcher d'avoir de l'admiration pour leur tenacité. "Les Griffons sont une excellente diversion !" pensa-t'il.

Anténor avait déjà son épée à la main lorsque le chaman de Chardros demanda à toute l'équipe de sortir les armes. Ceux qui n'y avaient pas pensé avant n'allaient pas être discret. Dans tous les cas, Anténor resta en retrait. N'étant pas combattant, il préférait surveiller les arrières de ses amis, dès fois qu'un monstre les attaque en traître. Prudence est mère de sureté.

Seul le bruit des sabots de sa monture résonnaient dans les oreilles du général. Ses yeux étaient fixés sur le prêtre qui était dans une mauvaise situation. L'étrange cavalier venait de dégainer son arme et s'apprêtait à l'enfoncer dans le corps d'Eldikar.

C'est à ce moment qu'il arriva à la hauteur du prêtre. Il bondit de son cheval, s'approcha d'Eldikar, et avec le peu de force qui lui restait, le projeta sur la selle. Il frappa violemment la croupe de son destrier, qui détalla.

Se retrouvant seul face à son adversaire, Ermanamer, dégaina son arme et se mit en position pour le duel, qui, il le savait n'avait qu'une seule issue. Mais, de celle-ci pouvait découler beaucoup.

La tension, montait, il ne savait pas s'il devait enclencher les hostilités ou bien attendre un mouvement du cavalier noir. Les gouttes d'eau ruisselaient sur le tabard et sur ses armes. Le temps semblait ralentir tout doucement. C'est à ce moment qu'une brusque bourrasque de vent, fit voleter le moindre tissu des deux adversaires.

Le général entendait derrière lui, la fureur d'un combat, "qui pouvait bien être ses fous qui se battaient encore contre ses monstres?", pensa-t-il. "Heureusement que les griffons ont pu fuir". Il ne s'était pas rendu compte que c'était ses frère d'armes qui se battaient désespérément derrière lui.

Le vent cessa, et il se décida a passer à l'action. Il chargea le cavalier qui l'attendait sans bouger, tout en le scrutant.
Ermanamer arriva à la hauteur du cavalier, celui-ci ne fit qu'un seul geste avec le pommeau de son épée. Ce petit geste suffit néanmoins à arracher le heaume du général, qui tituba, l'effet secondaire de cette maudite potion se faisait de plus en plus sentir. Le cavalier noir semblait s'amuser de cela, et pour prendre encore plus de plaisir, mis pied à terre.

Cette fois, ce fut lui qui attaqua, il déclencha une avalanche de coups sur Ermanamer qui ne pouvait qu'essayer d'esquiver ou de parer, ce qui le fatiguait de plus en plus. Puis, les attaques cessèrent. Le griffon compris que son adversaire voulait s'amuser et prendre son temps avec quelques petites attaques sans importances. Il laissait même au général le choix de partir, et ainsi se sauver. "Quoi, moi fuir devant un combat, fuir lâchement et trahir ainsi tout ceux qui se battent, jamais", pensa Ermanamer.

Tout en se dirigeant, vers le cavalier, le commandant des Griffons se disait que la mort avait patienté jusque là pour le prendre, elle pourrait bien attendre encore quelques minutes.

Ermanamer se rua, déclencha lui aussi une ruée de coup, qui n'avait aucun effet sur son adversaire, il esquivait, parait, laissait même la lame taper son armure, mais cela n'eut aucun effet. Profitant du rebond de l'épée, le cavalier noir, frappa plus fort que précédemment, ce qui fit voler en éclat le bouclier du griffon. Sous l'impact, on entendit les os craquer et un cris de douleur surgit de la gorge d'Ermanamer.

Le tabard et sa cotte de maille étaient déchiqueter. Si quelqu'un observait la scène, il aurait pu voir un mendiant face à un prince.

Le bras pantelant le long de son corps, il fixa son adversaire, puis sourit, cette fois la mort n'attendrais plus. Le général, regarda autour de lui. C'était un vrai désastre, la taverne en ruine flambait encore malgré la pluie, les habitants encore présent fuyaient comme ils le pouvaient. Relevant la tête, il regarda le ciel pour la dernière fois, sa vue commençait à se brouiller, le sang tachait le sol, transformant la boue en un liquide visqueux et rougeâtre.

Dans un ultime effort, il leva son épée et avança en titubant vers son ennemis, qui voyant la fin de son jouet, lui planta dans le torse son épée jusqu'à la garde.

Le général vivait encore, et il sourit à son meurtrier, car son épée était toujours prête à frapper et la lame du cavalier était profondément enfoncée dans son corps. Au moment ou il abattit sa lame, les yeux d'Ermanamer qui jusque la brillait, s'éteignirent. L'épée glissa de la main du griffon et se planta dans le sol. Le corps inerte du soldat tomba lourdement sur le sol.

La mort avait fini par faucher se valeureux soldat du griffon. C'est ainsi que mourut, le général Ermanamer, commandant des troupes de l'Ordre du Griffon.

(HRP : Désoler pour le premier post que j'avais fait, je me suis un peu laissé aller, donc maintenant vous pouvez tous reprendre si ça vous convient, Fin HRP)

A peine la chevauché du Lieutenant Mordos stoppée, les Griffons se retrouvèrent à nouveaux encerclés. Il fallait prendre une décision et vite... sinon ils finiraient tous par y rester.
"- EN QUINCONCE ! EN QUINCONCE !"
Les soldats formèrent un cercle de protection autour du soldat Lanka, qui était coincé sous son palefrois, pendant que deux autres le tirait pour le dégager.
Ceux qui formait le cercle étaient épaule contre épaule. Le bouclier s'appuyait sur le bouclier, le casque sur le casque, l'homme sur l'homme, ne laissant ainsi aucune brèche dans cette muraille inexpugnable. Leurs boucliers de bois, rond, protégeaient non seulement le coté gauche de son porteur, mais aussi le coté droit de son voisin de gauche, comme le faisaient les guerriers de l'ancien temps.
Ainsi disposé, les Griffons purent tenir plus longtemps qu'il ne l'aurait été possible.
Elvellon était au coeur de ce cercle de protection et tentais de donner ses ordre à son lieutenant, malgré le bruit de la bataille.
Indiquant du doigt son second lieutenant à Mordos, il apperçut le prêtre arrivant sur le destrier dans une position incongrue.
Les Griffons ouvrir juste un passage étroit de manière à ce que le pretre arrive en "sécurité" dans le cercle.
"- Eldika ça va? Occupe toi de Lan..." Maître Elvellon ne pu finir sa frase. Il contemplai ce dont il redoutait le plus. Ermanamer se battait avec la rage du condamné contre le chevalier noir.
L'épée de ce dernier s'enfonca dans la chair de son lieutenant...son ami...son frère...
Un crie de rage sortit de la gorge d'Elvellon. Ce n'était pas réel.. Il n'était pas mort... Ce n'était pas possible... Pas Ermanamer... Non...
Entendant un bruit sourd derrière lui, un soldat s'effondra le ventre éventré ses pied...
"- Encore toi..." Pensa Elvellon en se retournant et en regardant cette immonde Bête qui était responsable de l'échec de sa fuite.
Elle était deux fois plus grand qu'un homme normal ainsi que d'une de ces bestioles qui pullulaient ...
Elvellon ne pouvait plus se contenir... Dans un rage indescriptible du fait de la mort de son ami, Elvellon s'élança en direction de la Bête en criant après avoir franchi l'ancienne place du soldat :
"PAS DE TROUS DANS LA FORMATION ! "
Voyant les hommes se rapprocher de plus en plus, il se concentrerait désormais mieux sur cet affrontement imminent.
Il réussit de justesse à esquiver la première attaque de la Bête, et profita de cette ouverture inespérée pour prendre l'avantage.
Dégainant Daghelen la Sacré, il lui entailla le flanc droit.. mais aussitôt celui ci cicatrisa... Le revers de la bête fut violent et le fit décoller du sol, l'envoyant valdinguer sur une bestiole.
Il se releva péniblement, et achevant la bête sur laquelle il venait de tomber, repartit à l'assaut. Au moment où ce monstre difforme allait faucher un autre Griffon, Elvellon lui entailla le bras l'obligeant à arrêter son geste.
Son épée resta plantée dans son bras...
Il n'avait plus que sa lame dans son gantelet désormais comme seule arme sur lui...
C'est à ce moment là qu'il vit un homme impressionnant par sa carrure se diriger vers la Bête...
Il tenait à sa main une épée de feu...